SAMEDI 9 novembre
Départ pour un court voyage dans les tropiques. On se rend au floralies de Bourg-en-Bresse (01 Ain).
Arrivé sur Bourg-en-Bresse vers 17 heures on s'installe pour deux nuits sur le parking du monastère royal de Brou autorisé au camping car, Bel endroit calme, environnement agréable, le Monastère royal de Brou magnifiquement illuminé .
le Monastère royal de Brou
On décide de se rendre à la nocturne des floralies à pied, évitant ainsi la foule du dimanche.
Cette année, le thème de l’exposition a été inspiré par le film de Luc Jacquet,enfant du pays, qui vient de réaliser un documentaire sur les forêts tropicales baptisé « Il était une forêt » ce documentaire met en valeur la diversité de la faune et de la flore dans les forêts tropicales du monde entier.
Rêves en couleurs! Un vrai voyage dans le monde végétal et floral tropical. Il flotte un air de vacances sous les chapiteaux qui abritent les floralies , émotion garantie!
Je vous invite à feuilleter l'album photo complet des floralies.
DIMANCHE 10 NOVEMBRE
Le matin on va faire un tour sur la brocante de Bourg-en-Bresse.(Brocantes antiquités (exposants professionnels) le 2e dimanche de chaque mois, halle du champ de foire, de 7h à 18h.)
Le dimanche matin la ville de Bourg-en-Bresse est endormi peu de commerçants ouverts.
L'APRÈS-MIDI
On visite le Monastère royal de Brou
L'endroit est magique et la visite guidée vaut le détour ! Prévoyez une demi-journée car le monastère royal de Brou recèle des trésors : église somptueusement ornée, cloîtres aux styles variés, superbes salles voûtées d'ogives, grands jardins alentour, musée aux riches collections…
Une princesse maudite ?
Il était une fois Marguerite d'Autriche, princesse que le destin n'a pas épargnée. Petite-fille de Charles le Téméraire et fille de l'empereur Maximilien d'Autriche, elle a 3 ans lorsqu'elle est mariée au dauphin de France, le futur Charles VIII, puis répudiée à l'âge de 11 ans, au profit d'Anne de Bretagne.
A 17 ans, elle part pour l'Espagne pour devenir l'épouse de Don Juan de Castille qui décèdera après 6 mois de vie commune. Deux ans plus tard, c'est Philibert Le Beau qui sera choisi parmi les nombreux nouveaux prétendants et le couple vivra quelques années de grand bonheur. Malheureusement, Philibert décède à l'âge de 24 ans, des suites d'un refroidissement contracté lors d'une partie de chasse.
La princesse est inconsolable et entame un deuil douloureux. L'idée de la construction de Brou fait alors son chemin : il sera le symbole de son amour défunt et la promesse de le retrouver dans une vie éternelle. Il n'aura fallut que 26 ans pour construire ce magnifique chef d'œuvre (ce qui est exceptionnel à cette époque).
L'Eglise de Brou, un mausolée, hymne à l'amour
Et c'est à Loys Van Boghem que Marguerite d'Autriche va confier la réalisation de l'église, pour abriter sa dépouille ainsi que celle de son défunt mari et de sa belle-mère.
Construite de 1513 à 1532, l'église de Brou mélange habillement deux styles : une nef volontairement sobre qui tranche avec la splendeur du chœur, le tout subtilement scindé par un jubé (un des rares subsistant en France) de décoration flamboyante. Le chœur n'est que richesses : stalles finement taillées, gigantesques vitraux colorés, moulures ciselées mêlant « P » et « M », autour de marguerites et de la devise de Marguerite d'Autriche « Fortune Infortune Fort Une ». Sans oublier les trois tombeaux (avec gisant et transit pour Marguerite d'Autriche et Philibert de Savoie), de trois styles différents. Quant aux tuiles vernies du toit de l'église, elles sont un doux rappel aux origines bourguignonnes de Marguerite d'Autriche.
Autre élément remarquable à Brou, le monastère, édifié de 1506 à 1512 pour les quelques moines Augustins chargés de prier pour les personnes enterrées à Brou, qui comporte trois cloîtres.
Chacun répondait à une fonction particulière : le premier était un lieu de transition entre le monde extérieur et la communauté des moines. Il aurait abrité les appartements de Marguerite d'Autriche qui avait prévu de passer le reste de sa vie à Brou. Le second remplissait la fonction de lieu de médiation et de promenade et le troisième répondait aux besoins pratiques de la vie monastique.
Le monastère abrite égalemment le musée d'art.
Tombeau de Philibert le Beau.
Le tombeau de Marguerite d'Autriche.
lien: http://www.ain-tourisme.com/
lien: WEEK-END À BOURG-EN-BRESSE : de la bourgade gauloise à la préfecture de l'Ain
LUNDI 11 Novembre
Retour à la maison, mais avant on s'arrête pour déjeuner à Villars-les-Dombes à proximité de l’étang du Grand -Turlet.
Situé à la sortie sud de Villars-les-Dombes, l'étang du Grand-Turlet est contigu au Parc des oiseaux, dont il est séparé par la RD 1083 (Lyon-Bourg-en-Bresse), tracée en 1840. Il s'étend sur 60 hectares et a une profondeur moyenne de70 cm. L'étang est riche en carpes, en brochets, en gardons, en tanches et en rotengles. On y pêche 10 à 15 tonnes de poissons chaque année. La faune avicole est surtout constituée de canards de surface (colvert, nette rousse, pilet, sarcelle d'été et d'hiver, tadorne de Belon, chipeau) et de canards plongeurs (fuligules). On y rencontre aussi des hérons, des cygnes, des poules d'eau, des foulques et des grèbes.